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Discours de János Lázár, Président de la Commission internationale de l'Année commémorative 2014 de l'Holocauste en Hongrie

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Discours intéressant et relativement nuancé même si nous n'en sommes pas encore à discours du type de celui de Chrirac en 1995 au Vel' d'hiv

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Communiqué de l'Ambassade de Hongrie en France

Discours de János Lázár, Président de la Commission internationale de l'Année commémorative 2014 de l'Holocauste en Hongrie - Maison de l'UNESCO, Paris, lundi 27 janvier 2014

   Excellences, Mesdames et Messieurs, chers invités, Un article d’encyclopédie peut, tout au plus, apprendre à nos enfants que l’Holocauste fut la tragédie de 6 millions de Juifs européens. Il nous appartient donc de leur apprendre que l’Holocauste ne fut pas uniquement la tragédie de 6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants mais celle de l’humanité tout entière.

   Comme disait le poète catholique hongrois, János Pilinszky, l’Holocauste fut le scandale du siècle. Et il entendait par là, selon Imre Kertész, écrivain hongrois prix Nobel de littérature, survivant d’Auschwitz, que l’Holocauste « intervenu dans un environnement culturel chrétien est, de ce fait, insurmontable pour l’esprit métaphysique ».

   L’Holocauste, la Shoah est une expérience humaine indépendante des frontières géographiques et chronologiques. Une expérience universelle.

   Elle doit l’être, elle doit le devenir, sinon nous ne sommes pas dignes d’être appelés des ’hommes’. Sinon nous ne sommes plus dignes de nous voir confier cette planète par le Créateur ; d’en être les seuls habitants investis de raison et d’âme.

  Car raison et âme ne sont pas que des droits. Elles sont aussi responsabilité.

   Le meurtre et tout particulièrement le génocide est une violation du droit à l’existence humaine, une violation de la responsabilité inhérente à l’existence humaine. Il est au fond une trahison de l’homme face à son Créateur.

   Pour nous, Hongrois, la Shoah n’est pas seulement universelle, elle est aussi notre tragédie nationale. Pour la désigner, nous avons notre propre terme : Vészkorszak (sinistre époque). On ne peut guère trouver en français un équivalent dont le sens comporte autant de malheur et d’atavisme …

   Oui, la Vészkorszak, la Shoah est pour nous une tragédie nationale. Elle l’est doublement.

  •  
    • Elle l’est, d’une part, car une victime sur dix de la Shoah, et une victime sur trois du camp d’Auschwitz-Birkenau étaient de nationalité hongroise.
    • Elle l’est, d’autre part, car il y a eu beaucoup de Hongrois non seulement parmi les victimes mais aussi parmi les coupables.

  Pour les Hongrois, l’Holocauste est un péché ancestral, biblique : c’est un fratricide. C’est la négation et la trahison de tout ce qui constituait les fondements de notre culture, de notre identité. C’est aussi la trahison de notre être hongrois.

  Car en Hongrie, dans ce pays centre-européen doublement concerné, l’idéologie dominante entendait pendant plusieurs décennies falsifier et dissimuler le passé.

  « Oublier notre passé, diluer les frontières morales entre coupable et victime. Nous oublier nous-mêmes. » Voilà le prix que la tyrannie communiste exigeait des Hongrois en échange du calme mensonger du communisme du goulache.

   Aux années de la dictature communiste, c’est la politique de l’oubli, la culture de l’amnésie collective qui fait obstacle à toute confrontation, qui empêche d’avouer le passé.

  Et aussi de connaître une sorte de catharsis sans laquelle il n’y a pas de purification ni de redémarrage.

   Or, je dois vous avouer, Mesdames et Messieurs, que de cette catharsis, la Hongrie libre née après le changement de régime, en est restée elle-même débitrice.

   Pendant des années, des décennies, des demi-vérités ou simplement des mensonges ont continué d’exister au sujet de la Shoah.

   Au sujet du fait que des crimes avaient été commis non seulement contre nous mais que nous avons nous-mêmes péché contre nous. Par inaction et, hélas, aussi par action.

   D’une part, certains dirigeants de l’État hongrois portent une lourde responsabilité personnelle de la déportation des juifs hongrois. De la condamnation à mort de leurs propres citoyens.

   Et, d’autre part, l’État hongrois était incapable de protéger ses propres citoyens et n’a même pas fait tout ce qu’il aurait pu faire à cette fin.

  •  

Mesdames et Messieurs,

   Nous savons que regarder les choses en face constitue un long processus douloureux, accompagné de polémiques. Un processus qui, par définition, ne pourra probablement jamais être clos définitivement.

   C’est un chemin, un processus éprouvant mais qui seul peut nous conduire dans un monde où il ne pourra plus jamais y avoir d’Auschwitz. Plus jamais !

   Le jour d’aujourd’hui et ce qu’il symbolise représente une étape importante sur ce chemin.

   Voilà pourquoi je souhaite exprimer tout mon respect et tous mes remerciements à Madame la Directrice générale Bokova et à l’Unesco pour la réflexion commune, la coopération et le soutien de notre travail.

   Permettez-moi de confirmer de nouveau au nom du gouvernement hongrois ici et maintenant l’engagement qui a engendré cette coopération et qui l’a caractérisée jusqu’au bout. La Hongrie est déterminée à soutenir en partenaire les objectifs de l’Unesco, sa noble mission et soutient avec conviction les programmes éducatifs visant à transmettre le souvenir de l’Holocauste.

   En effet, le message majeur du 70e anniversaire doit être avant tout ceci :

   L’État hongrois ne lâchera plus la main d’aucun de ses citoyens ! L’État hongrois protégera tous ses fils et toutes ses filles. Il les protégera contre toute intention meurtrière, tout ennemi extérieur, et toute trahison interne.

   La Hongrie, ce nouveau pays européen d’après l’Holocauste a retenu l’enseignement et ne le laissera oublier à personne !

Mesdames et Messieurs,

   L’objectif du gouvernement hongrois est de faire de l’Année de Commémoration de l’Holocauste en Hongrie le temps de regarder les choses en face. D’en faire un tournant dans l’histoire de la Hongrie libre.

   Ce douloureux anniversaire ne peut en effet tolérer d’autres inachèvements ni d’autres illusions. Et la Hongrie a aujourd’hui un gouvernement non seulement prêt à exécuter un tournant de politique de mémoire mais aussi capable de l’exécuter.

   Regarder les choses en face veut dire pour nous que nous n’avons plus deux manuels d’histoire selon nos préférences politiques ou notre vision du monde. Nous n’avons qu’un manuel d’histoire commun.

   Et les nouvelles générations qui l’étudient grandissent enfin en l’absence de contradictions entre la mémoire nationale enseignée à l’école et les souvenirs hérités de leurs parents et de leurs grands-parents.

   L’Année de Commémoration de l’Holocauste interpelle l’éducation. Au sens strict et au sens figuré du terme. Nous sommes en effet convaincus qu’après l’Holocauste l’une des tâches majeures de l’École est de rendre impossible pour tout État européen la reproduction de ce qui s’est passé il y a 70 ans.

   Regarder les choses en face exige donc que nous élevions au rang de loi morale l’ordre de se souvenir et l’interdiction d’oublier. Autrement dit : notre objectif est de faire de sorte qu’au 21e siècle personne ne puisse devenir un adulte en Hongrie sans connaître aussi bien les crimes commis par les Hongrois contre eux-mêmes que le souvenir des Hongrois ayant sauvé d’autres hommes.

   Car l’oubli les concernait eux aussi : nous leur étions infidèles tout comme à ceux dont ils avaient sauvé la vie.

  Cependant l’oubli sélectif ne peut être guéri par un souvenir sélectif.

   Après les décennies au cours desquelles nous avons peu à peu effacé de la mémoire nationale les Hongrois coupables, maintenant, au moment de la repentance tardive, nous ne devons pas tomber dans l’excès inverse. Dans l’erreur de ne pas parler aussi des Bons.

   Nous devons nous souvenir de la bonté, de l’humanité que des hommes courageux ont su garder même pendant les temps les plus inhumains. Nous devons nous souvenir de ces hommes et transmettre leur souvenir. Le souvenir « des Justes hongrois » si vous me permettez d’emprunter ce terme.

  De ceux qui ont sauvé la vie de leurs compatriotes – et l’honneur de la Hongrie.

Mesdames et Messieurs, chers invités,

  L’un des plus grands poètes hongrois, Attila József est l’auteur d’un poème sur le Danube, ce grand fleuve européen dont l’interminable écoulement constitue un symbole de l’histoire des Hongrois.

  Il y a 70 ans, les flots de ce fleuve sont devenus le tombeau d’un grand nombre de nos compatriotes. Les Hongrois abattus au bord de l’eau avant d’y être jetés n’ont laissé sur les pierres du quai que des chaussures devenues orphelines et dont les copies en bronze se trouvent encore aujourd’hui sur la rive de Pest du Danube.

  Permettez-moi de clore mon intervention en citant la dernière strophe du grand poème d’Attila József :

« Cela devrait suffire
pour tout combat qu’il faille avouer le passé.
Du Danube, tout entier passé, présent et avenir,
les tendres flots viennent à s’enlacer.
Malgré le combat que se livrèrent nos défunts,
avec le souvenir, la paix saura les rejoindre.
Arranger enfin nos affaires en commun,
c’est notre tâche, et non la moindre. »

Merci de m’avoir écouté. 


Le franco-hongrois, ça marche aussi en tennis - par Grégory Sabadel

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    Timea Babos, la jeune Hongroise est de plus en plus performante en double. Elle a en effet remporté son septième titre à Sydney début janvier, et a atteint son meilleur classement (32ème).

    Elle a participé en cette fin janvier à l’Open GDF Suez de Paris et s’est associée à la Française Kristina Mladenovic, vainqueur de l’Open d’Australie en double mixte et 19ème au classement WTA de double. Elles étaient ensemble tête de série numéro 4.


Une paire franco-hongroise performante

   Après s’être défaites de justesse d’une paire américano-allemande (elles ont eu besoin de trois sets et d’un super tie-break), les deux jeunes femmes , exactement du même âge étant toutes deux de mai 1993, ont passé avec plus de facilité l’obstacle des quarts de finale, avec une victoire en deux sets contre deux joueuses polonaise et slovaque. Pourtant Mladenovic avait ressenti des douleurs cervicales lors de son match en simple le même jour.

   En demi-finale, elles auraient dû affronter les deux premières mondiales et tenantes du titre, les Italiennes Errani et Vinci. Mais les Italiennes ont été contraintes de déclarer forfait, Errani ayant fini sa demi-finale en simple très tard samedi soir.

   Ainsi, la paire franco-hongroise s’est retrouvée en ce dimanche 2 février en finale face à l’Allemande Groenefeld et à la Tchèque Peschke. Elles se sont inclinées de justesse (7-6 ; 4-6 ; 5-10). En tout cas ce serait intéressant de bientôt revoir ce duo sur les courts. 

Un roman hongrois à découvrir! "Mamou" de Angi Máté, édité par "Le Ver à Soie"

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Titre : Mamou

Auteur : Angi Máté

Éditeur : Le Ver à Soie – Virginie Symaniec éditrice

Collection : 50 000 signes

Traductrice : Zsuzsa Kosza

Année : 2013

Illustrations : Danka Hojcusova et Elza Lacotte

ISBN : 979-10-92364-00-2

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4ème de couverture

    Mamou n'est pas un livre pour enfants, mais un livre sur l'enfance. Une adulte prend la voix de la petite fille qu'elle a été pour nous convier dans l'univers insolite du désamour. Elevée par mamou, sa grand-mère au visage plissé, elle ouvre des yeux curieux sur un monde d'adultes hostile, étroit et dépourvu de féerie. Elle y oppose l'immensité de ses terrains de jeux enchantés, son langage imagé, ses plaisirs incongrus, sa naïveté, son regard innocent et avide de comprendre ce que nul ne prend la peine de lui expliquer .   Pour trouver sa place dans ce monde, il faut le transformer : peut-on aimer autre chose que les cimetières et les enterrements ? Des petits jardins peuvent-ils pousser sur les genoux ? L'hiver commence-t-il dans les marmites? Peut-on faire des mouillettes avec ses couettes dans son chagrin ou aller chatouiller les pieds des saints dans les églises pour voir si cela leur ferait du bien, si cela les rendrait moins tristes ? Peut-on être aussi grande que l'oubli en soi ? Tout semble possible, tant que mamou est là, tant que l'on peut continuer à être soi, tant que la mort de ceux qu'on aime ne nous oblige pas à devenir autre.

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L'auteur

 

   Angi Máté  est  née en 1971 dans la ville de Vajdahunyad en Transylvanie. D'abord institutrice dans une école maternelle de Kolozsvár, la capitale intellectuelle transylvaine, elle s'est fait connaître pour l'originalité de son style et pour son langage atypique, qui lui permettent d'étudier le monde et l'imaginaire des enfants et de les confronter à l'univers des adultes. Angi Máté écrit également de nombreux contes modernes à l'Andersen, qu'elle édite aussi bien en Hongrie qu'en Transylvanie. Son premier roman, Mamou, a reçu le prix littéraire Sándor Bródy en 2009.



Mon avis

 

 

    Le livre d’Angi Màté est vraiment original dans son approche de l’enfance. Au lieu de raconter son enfance de manière "classique", elle a  repris la voix de la petite fille qu’elle était dans la Roumanie de Ceausescu, et plus spécialement  dans la Transylvanie roumaine a forte minorité hongroise. Sa vie était bien difficile et Mamou, la grand-mère, était bien rude. Elle fut donc obligée de laisser sa fantaisie créer un monde imaginaire à opposer à la violence du quotidien.  Pour faire cela l’auteure utilise de nombreuses inventions langagières et d’ellipses sur les évènements au final assez durs de sa vie. 

   Angi  Màté  semble s'inscrire en cela dans cette veine très contemporaine de la littérature d'Europe centrale et orientale qui interroge la place de l'enfant dans les régimes autoritaires, voire totalitaires. Je pense par exemple en BD à « Marzi » de Olivier Jouvray et Virginie Ollagnier-Jouvray. Il est vraiment intéressant de voir comment  des voix d’enfants nous aident à interroger l’Histoire et à mieux l’appréhender.

   Un petit mot sur les très belles illustrations, elles apportent un réel plus à l’ouvrage. J’aime en particuliers celle avec les Tsiganes.


   « Mamou » est une œuvre originale que je vous invite chaleureusement à découvrir.

 

Citation

 

« Mamou aimait beaucoup les cimetières et les enterrements. On guettait les enterrements à travers les trous d'une planche de la clôture. Bien sûr, on débordait à travers la jointure des planches, mais on s'en fichait quad on voyait le frissonnement du noir et des gens rangés en file. Gitans noirs, trompette noire, pattes noires de chevaux. Ils toupillaient dans le rond du trou de la planche. A chaque fois, mamou était heureuse de voir que d'autres mouraient aussi, pas seulement Ilike, qui est ma mère. »


 

 

91952462



Journée d'études sur les "Trains, gares et chemin de fer en Europe Centrale"

Dictée francophone du C.I.E.F. le vendredi 21 mars

Cityzeum présente "Vues de Budapest - Hongrie"

Johannes Brahms, danse hongroise n°3

Robert Paxton : l'échec des Croix Fléchées en 1939

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le fascisme en action

"Autres échecs de mouvements fasciste

 

En dehors de l'Allemagne et de l'Italie, seul quelques pays ont présenté les conditions permettant au fascisme de s'assurer un large soutien électoral ainsi que des possibilités de partenariat avec les conservateurs. Tout de suite après l'Allemagne, en termes de succès électoraux, vient le mouvement hongrois des Croix fléchées de Ferenc Szálasi, qui remporta environ 750 000 voix sur 2 millions (ce qui leur donna cependant que 31 sièges sur 259) au cours des élections parlementaires de mai 1939. le gouvernement se trouvait alors entre des mains très fermes, celles de la dictature militaire conservatrice de l'amiral Horthy, lequel n'avait nullement l'intention de partager le pouvoir, ni aucun besoin de le faire."

 

p129, "Le fascisme en action", Robert Paxton, Edition du Seuil, 2004

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Ferenc Szálasi et une affiche de propagande unisant le symbole des Croix Fléchées et le drapeau de la première dynastie hongroise (Arpad)


L'Alliance Française de Szeged propose...

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                                                         alliance française szeged

L’Alliance Française toujours à votre service pour vous faire découvrir et partager la culture française et francophone, vous propose pour les prochains jours les programmes suivants :  

 

Ciné Club: Le salaire de la peur, film en français sous-titré en hongrois.

Date : 26 février 2014, 19 heures

Lieu : Grand Café (Szeged, Deák Ferenc utca 28.)

 Pour plus d’information consultez notre site à l’adresse suivante : http://af.org.hu/-Alliance-Francaise-de-Szeged-?lang=hu

 

Prix : 500 forints – gratuit pour les membres de l’Alliance Française

Pour devenir membre de l’Alliance Française de Szeged, il vous suffit de remplir le formulaire d’adhésion et de payer pour l’année 2.500 forints, 1250 forints pour les étudiants et les retraités.

 

Concert de Jazz : Laurent Maur et le Trio Minor

Date : 26 février 2014., 20:00

Lieu : Jazz kocsma (Szeged, Kálmány Lajos u. 14.) 

Pour plus d’information consultez notre site à l’adresse suivante : http://af.org.hu/-Alliance-Francaise-de-Szeged-?lang=hu

 

Prix : 800 forints – 500 forints pour les membres de l’Alliance Française

Pour devenir membre de l’Alliance Française de Szeged, il vous suffit de remplir le formulaire d’adhésion et de payer pour l’année 2.500 forints, 1250 forints pour les étudiants et les retraités.

 

Le 27 février 2014 á 17h, comme chaque année à pareil époque nous organisons notre traditionnelle assemblée générale ordinaire, qui rassemble les membres de notre association, pour prendre les décisions de politique générale de notre établissement, que vous pouvez faire vivre par vos idées, vos initiatives, votre soutien et votre adhésion, en devenant membre.

 

Dîner français, proposé par Christophe Dovergne, chef cuisinier français et Zoltán Szécsi, chef cuisinier de Novotel Szeged.  

Date : 27 février 2014, 19h.30.

Lieu : Novotel (Szeged, Maros utca 1.)

 

Apéritif – Entrée – Plat principal - dessert - Pour plus d’information consultez notre site à l’adresse suivante : http://af.org.hu/-Alliance-Francaise-de-Szeged-?lang=hu

 

Prix : 3.800 forints

 

Date limite de réservation de votre table auprès de l’Alliance Française : le 25 février 2014.

Afin de nous permettre d’améliorer nos services et notre communication, nous vous prions de bien vouloir nous préciser si vous recevez plusieurs fois notre lettre d’information.

Nous espérons vous rencontrer très bientôt et très nombreux,

 

Cordialement,

 

L’Alliance Française de Szeged

H-6720 Szeged

Dugonics tér 2.

+36 62 420 427

szeged@af.org.hu

www.af.org.hu

Publication du décret relatif aux conseils consulaires à l’Assemblée des Français de l’étranger et à leurs membres

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     Le Décret n° 2014-144 du 18 février 2014 relatif aux conseils consulaires à l'Assemblée des Français de l'étranger et à leurs membres a été publié. Il a pour objet l’application de la loi n° 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France. Il fixe l'organisation et le fonctionnement des conseils consulaires et de l'Assemblée des Français de l'étranger. Les conditions d'exercice des mandats de conseillers consulaires et de conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger sont également précisées. Cliquez ici pour lire l'intégralité du décret.

 

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Robert Paxton : l'occupation de la Hongrie par les nazis

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le fascisme en action

 

« Hitler trouva aussi plus facile et plus économique de ne pas occuper la Hongrie et de la laisser sous la férule de l'amiral Horthy, qui gouvernait le pays selon un modèle essentiellement autoritaire depuis le 1er mars 1920. L'armée allemande n'entra en Hongrie que le 22 mars 1944, les nazis soupçonnant Horthy de négocier en secret avec les Alliés qui se rapprochaient. Ce ne fut qu'en dernière extrémité, lorsque les tropes soviétiques pénétrèrent en Hongrie, les 16 octobre 1944, que Hitler remplaça Horthy par le chef du mouvement fasciste des Croix fléchées, Ferenc Szálasi. La Hongrie fasciste n'eut qu'une existence éphémère, car elle fut rapidement balayée par l'avancée des troupes soviétiques. »

p192, "Le fascisme en action", Robert Paxton, Edition du Seuil, 2004

 

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Messerschmitt bf 110 au dessus de Budapest

Venez soutenir le projet « Anamesa » et passez un bon moment de cinéma

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    Le mardi 11 mars, à 17h30, le Lycée Français de Budapest organise une projection du film « Intouchables ». Les fonds récoltés serviront à soutenir le projet « Anamesa » qui aura lieu fin avril.

    « Anamesa » est un mot grec qui signifie « entre » et symbolise la fraternité, notamment entre handicapés et valides. D’où l’idée de montrer la comédie « Intouchables », l’histoire d’une rencontre inattendue entre un jeune des banlieues et un tétraplégique richissime. Omar Sy et François Cluzet ont obtenu un gros succès au box office en France et à l’étranger. Alors si vous avez envie de rire et d’oublier les difficultés du quotidien, nous vous attendons le mardi 11 mars au LFB. L'entrée est à 500 Huf seulement mais une contribution à ce grand projet qui mobilise toute la communauté éducative et au-delà.

 

Lycée français Gustave Eiffel de Budapest : Máriaremetei út 193-199 - 1029 Budapest 

Facebook : Lycée français Gustave Eiffel de Budapest  & Anamesa

 

Johannes Brahms, danse hongroise n°4

Le 15 mars 1848, origine de la fête nationale hongroise

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Dans la matinée du 15 Mars 1848, les révolutionnaires, principalement des étudiants au début, défilent sur les boulevards de la ville de Pest en lisant la chanson nationale de Petöfi (Nemzeti Dal) et les « 12 points ». Déclarant la fin de toutes les formes de censure ,les révolutionnaires ont visité les presses de Landerer et de Heckenast pour imprimer ces 2 textes. Une grande manifestation a eu lieu devant le Musée national nouvellement construit , puis la foule prend la direction de la Chancellerie ( le Bureau du gouverneur général ) sur l'autre rive du Danube . Une fois arrivé, les représentants de l'empereur Ferdinand a acceptent de signer les 1 »2 points » sous la pression de la foule.


Les "12 points" :

Qu'est-ce que la nation hongroise veut .

Qu'il y ait la paix , la liberté et la concorde .

    Nous exigeons la liberté de la presse, l'abolition de la censure .
    Un gouvernement hongrois indépendant à Budapest .
    Une assemblée nationale qui se rassemble chaque année.
    L'égalité civile et religieuse devant la loi .
    Une armée nationale .
    Une répartition égale de l'impôt et des charges .
    Abolition du socage (tenure roturière) .
    Des jurys et des tribunaux sur la base d'une représentation juridique égale .
    La banque nationale .
    L'armée doit prêter serment sur à ​​la Constitution, retour de nos soldats à la maison [en Hongrie] et départ des soldats étrangers .
    Libération des prisonniers politiques .
    Union [ avec la Transylvanie ] .

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Une des traditions pour le 15 mars est le fait que les écoliers décorent les statues et les parcs avec des cocardes et des hussards.

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Et google a proposé un doodle :

 

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Elections consulaires : les listes pour la Hongrie


Festival ANAMESA : Théâtre Baltazar Picasso: La création du monde (24 avril)

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Théâtre Baltazar

Picasso:
La création du monde

 

   Picasso n'a pas peint le tableau « La création du monde ». Nous avons imaginé une série de tableaux à partir de l'histoire d'Adam et Eve. Le bonheur édénique naît de la toile vierge. Le premier couple humain est au cœur de ce drame artistique. Leur passion se cache dans les replis de leur corps. Leur désir croît jusqu'au ciel. Il faut une échelle pour l'atteindre. Ils avancent pas à pas sur les degrés du possible et de l'impossible. Il s’arrête à la frondaison des arbres. Le fruit est à eux, mais la chute aussi. La douleur de l'atterrissage leur cache chaque nouveau-né. Une nouvelle page s'écrit : le vrai défi, c'est de créer un éden - en dehors de l'Éden!

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Le jeudi 24 avril à 19h00 au Théâtre National (Nemzéti Szinhàz).

Les billets sont disponibles au Théâtre National ainsi qu'au Lycée Français Gustave Eiffel de Budapest.

Retrouver le spectacle sur Facebook

Election consulaire: réunion publique‏

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   Le 25 mai prochain, tous les Français résidant en Hongrie et inscrits sur la Liste Electorale Consulaire auront la possibilité d'élire leurs trois conseillers consulaires, leurs représentants auprès de l'ambassade.

 

   Nous vous proposons une réunion publique le lundi 14 avril 2014, à 19h30, salle Pallas Paholy à l'adresse Alkotmány utca 15. (entrée directement sur la rue, vers le sous-sol). Cette réunion nous permettra de vous expliquer le rôle de ces nouveaux élus et de vous présenter les candidats présentés par l'ADFE- Français du Monde, soutenus par l'Assemblée Citoyenne de Budapest.

 

   La réunion sera animée par Jean-Yves Leconte, sénateur des Français de l'étranger.

 

    Mme Géraldine Escales, consule, chef de chancellerie, nous honorera de sa présence pour présenter cette élection et le rôle de conseiller consulaire.

 

 

   L'association Fdm-ADFE est une association reconnue d'utilité publique fondée en 1980 ; elle est le projet de Français vivant à l’étranger, porteurs d’une vision progressiste. Leur ambition : rassembler leurs concitoyens désireux non seulement de rester informés de la vie culturelle, politique, économique et sociale de la France, mais aussi d’approfondir leurs liens avec leurs pays d’accueil. 

 

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Festival ANAMESA : Compagnie Tánceánia : Le rivage des rêves & Compagnie DK-BEL Társulat: Anamesa Mas

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Compagnie Tánceánia : Le rivage des rêves

 

15 années de travail continu du groupe Tanceánia ont permis la création du Rivage des rêves, spectacle nourri des idées, des trouvailles et des propositions des danseurs handicapés du groupe. Leur danse s'inspire de l'intégralité du vivant et de la force collective de la communauté.

 

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Compagnie DK-BEL Társulat: Anamesa Mas

 Le thème du spectacle, c'est l’entre-nous (Anamesa Mas en grec). La représentation met en relation trois identités: celle d'un pays en crise, la Grèce, celle d'une jeunesse vivant dans des cités de banlieues françaises, et celle de jeunes handicapés moteurs cérébraux. Nous cherchons à mettre en avant l'Humanité que nous partageons et que nous portons, avec une volonté de donner de l'élan, de l'enthousiasme et de l'espoir, indispensables pour ces univers qui évoluent dans un monde de difficultés. Il s'agit également de « rendre l'intérieur visible », de donner l'image que ces trois entités (la Grèce d'aujourd'hui, la jeunesse dite de « banlieue », les jeunes handicapés) ont envie de montrer d'elles-mêmes. 

 

Le jeudi 25 avril à 19h30 au Centre Culturel MOM (MOM Kult).

Les billets sont disponibles au Centre Culturel MOM ainsi qu'au Lycée Français Gustave Eiffel de Budapest.

 

Retrouver le spectacle sur Facebook

Les enjeux des élections législatives en Hongrie pour les nuls

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Cet article est reposté depuis lemoustac.hu.

Les enjeux des élections législatives en Hongrie pour les nuls

Pour la 7ème fois depuis le changement de régime, la Hongrie organise des élections législatives, où les Hongrois élisent les membres du Parlement. Autrefois au nombre de 386, ils sont désormais 199 à décider du sort de la Hongrie. En effet, ce sont les députés qui élisent le Premier Ministre, et, tous les 5 ans, le Président de la Hongrie.

Cet article a simplement pour but d'exposer les enjeux de l'élection du 6 avril 2014:

- pour le FIDESZ-KDNP (coalition de centre droite en place depuis 2010), l'objectif est de reconduire la majorité de plus de 2/3 des sièges au parlement - qui permet de modifier la constitution sans avoir besoin de consulter l'opposition,

- le MSzP (parti travailliste et grand perdant de 2010), cherche, à défaut de passer et de prendre le pouvoir, à limiter la majorité du FIDESZ-KDNP et de renforcer l'opposition,

- le LMP (les verts), le Jobbik (parti d'extrême droite), et les autres partis minoritaires veulent rentrer au parlement ou y occuper un peu plus de sièges,

- le taux de participation attendu est élevé, sachant que pour la première fois depuis le changement de régime, cette élection se fera en un seul tour,

- le vote de nombreux Hongrois de l'étranger, qui pour la première fois peuvent voter en Hongrie, peut faire pencher la balance. La logique voudrait qu'ils votent pour le FIDESZ qui leur a accordé ce droit.

Toutes ces questions trouveront leur réponse le 6 avril, quand les Hongrois auront élu les 199 membres de la Diète hongroise, pour un mandat de quatre ans.

Ivan Alleaume • www.valamivan.com

La nouvelle ligne du métro de Budapest fut inaugurée le 28 Mars - par Zoltán Szücs

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   Au grand plaisir des Budapestois, vendredi dernier la 4ème ligne du métro a été terminé après une attente prolongée : on a pu prendre possession de cette ligne 4 dont l’idée même avait émergé en 1972 pour la première fois. Néanmoins, la construction a commencé seulement en 2004 et c’était la semaine dernière que les citoyens de la capitale hongroise ont envahi les arrêts. Elle relie la Gare de Budapest-Kelenföld à la Gare de Keleti.

   Ce jour a été unanimement salué. C'étaient des cohortes de gens qui s’y sont affichés, à la fois ceux qui habitent à Budapest et ceux qui vivent en province. La folie populaire semble être accompagnée d’une reconnaissance internationale : les stations des places Fővám et Szent Gellért ont décroché le prix du jury ainsi que celui du public aux « Architizer A+ Awards », une compétition d'architecture

 

La place Szent Gellér, qui est ornée de mosaïques, est en général mentionnée comme la plus belle station. Les étudiants de l’université polytechnique et économique (BME) pourront en bénéficier.

 

 

 

La station qui se trouve place Fővám rendra plus facile la vie de ceux qui font leurs études à l’Université Corvinus. Le béton brut, très à la mode concernant en architecture de nos jours, est appliqué pour avoir quelque chose de curieux comme résultat.

 

 

Hormis des experts, le peuple budapestois a ses favoris aussi. Nous en mentionnons deux :

 

S’il y avait une compétition pour le prix « la station budapestoise la plus colorée », l’arrêt situé sur la place Móricz Zsigmond aurait de bonnes chances de gagner.

 

 

La station « Bikás park » est aussi devenue célèbre dès son ouverture. Cela ressemble au dos d’une baleine selon les utilisateurs du métro 4. Avec sa coupole de verre,elle est vraiment spectaculaire pour les promeneurs, mais bien sûr on l’admire du dedans aussi, en descendant les escaliers. C’est aussi une bonne source de la lumière naturelle.

 

   Comme toujours, il y a un bon nombre de mécontents qui souhaite que la nouvelle ligne disparaisse d’un moment à l’autre. Parmi eux sont les petits commerçants dont les magasins, les boulangeries, les kiosques à journaux ont fait faillite. Il y a des habitants qui se plaignent à cause du bruit : par exemple à côté de la place du pape Jean-Paul II, où les escaliers démarrent directement de la place (sans un hall d’entrée) et se font entendre même dans les appartements. Un autre victime est un des immeubles de l’université polytechnique qui s'est affaissé de plusieurs centimètres pendant les travaux de la construction, créant de graves dégâts.

 

 

 

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