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Michaël, un Français en Hongrie

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Michaël ? Je ne le connaissais pas ! Il a tout simplement laissé un commentaire sur un de mes articles en tout début d'année et j'ai découvert son blog. Ah, les commentaires, très utiles, je vous dis ! Et son blog, les Pensées d'un Français en Hongrie, a l'air passionnant ! En plus la Hongrie est d'actualité puisqu'elle préside l'Union européenne durant ce premier semestre 2011. Alors, on va interviewer Michaël et en découvrir un peu plus sur la Hongrie ? C'est parti !

 

Michaël, bonjour, j'espère que tu es prêt à répondre à mes questions et à assouvir notre curiosité (à moi et à mes lecteurs) sur la vie en Hongrie !

 

Peux-tu te présenter rapidement ?

Bonjour, exercice difficile que la présentation. On va commencer par mon prénom qui est Michaël puis enchaîner en vrac avec quelques petites choses qui font une partie de ce que je suis. J'ai donc bientôt 31 ans, suis originaire d'Avignon. J'ai fait des études d'Histoire, de Lettres Modernes puis de Français Langue Étrangère (FLE) mais on peut dire que je suis curieux de tout ce qui touche l'Humain. Je travaille en Hongrie comme professeur de français.

 

Tu enseignes donc le français en Hongrie. Depuis combien de temps ? Et qu'est-ce qui t'a poussé/décidé à partir dans ce pays ?

C'est déjà ma 4e année scolaire. Pourquoi la Hongrie ? Voilà une question à laquelle je suis bien habitué et désolé de te donner ma réponse habituelle. Pour plusieurs raisons, (dans le désordre) 4 rationnelles et une un peu stupide :

1) J'ai eu une opportunité professionnelle.

2) Je savais que la gastronomie était intéressante.

3) Je voulais travailler dans un des 'nouveaux' pays de l'Union européenne.

4) Je savais que les filles étaient superbes. Embarrassé

+ 1) Enfant j'ai un peu fantasmé sur la tenue des Hussards dans les films de Sissi...

 

MichaelParlement.JPG

Le Parlement dans la brume... belle image de la situation politique

 

Est-ce que tes élèves sont réceptifs à la langue française ? Aiment-ils apprendre ? Sont-ils doués ?

Je suis en train de mener pour le compte de la Fondation franco-hongroise pour la Jeunesse et pour l'Institut français de Budapest une enquête auprès des lycéens hongrois pour répondre à ces questions. Réponses dans quelques mois !

 

Et le hongrois ? Est-ce que tu le maîtrises ? Est-ce une langue compliquée ?

Ah le hongrois ! C'est une langue très intéressante car presque unique, une langue fino-ougrienne (comme l'estonien, le finlandais et le mari) c'est-à-dire ni latine, ni germanique. De plus c'est une langue agglutinante qui possède une façon de percevoir le monde assez différente de la nôtre. Donc oui c'est une langue difficile, et non je suis très loin de la maîtriser... étant assez fainéant sur le sujet il faut bien l'avouer.

 

Bon, on ne va pas parler que d'enseignement ! Parle-nous de la création de ton blog : envie ?, besoin ?, volonté de partager ?

C'est ma compagne qui m'a poussé à me lancer dans l'aventure blog. Mon projet à la base – comme cela doit souvent être le cas – est bien différent du résultat actuel mais je n'ai malheureusement pas le temps pour faire ce que je voulais exactement. Un jour.... ou pas ! Malgré cela je ne suis pas mécontent de ce que cela a donné.

 

MichaelTableau.jpg

Père et oncle Piacsek buvant du vin rouge, peint par Rippl-Rónai

 

Comment est la vie en Hongrie / à Budapest ?

Budapest est une ville à découvrir d'abord comme touriste (n'hésitez pas à me contacter j'ai des bons contacts pour ça !) et à vivre. En fait il y a 2 villes qui en forçant les traits donnent ceci : Buda la calme, la collineuse et Pest l'hyperactive. Je vais faire un peu mon Sudiste mais il fait froid l'hiver et j'ai découvert ici ce que c'est que vivre avec la neige.

Au niveau alimentaire, pour un Lorrain j'imagine qu'il n'y a pas de grande différence. Pour un Méditerranéen c'est autre chose mais j'aime vraiment la cuisine hongroise, leur eau-de-vie qu'ils boivent à l'apéro (à jeun) et l'admirable Tokaj.

La vie quotidienne est globalement difficile pour les locaux et de manière générale pour ceux qui ont un salaire local (comme moi ^^). Le nouveau gouvernement est à suivre de près je pense...

 

Est-ce que la France te manque ? As-tu le mal du pays ?

Non pas vraiment, je rentre une à deux fois par an et cela me convient comme cela. Mais c'est vrai que les visites des proches sont des grands moments de bonheur.

 

Peux-tu nous dire quelques mots sur la culture hongroise ? Des choses que tu voudrais nous faire découvrir ?

Cinéma : Kontrol de Nimrod Antal.

Littérature : énormément de belles choses, László Németh malheureusement peu traduit, Magda Szabó, Sándor Márai en particuliers Les Braises. Attention liste non-exhaustive !

Musique : Liszt et Bártok en classique, Pannonia All Stars Orchestra en Ska [http://www.paso.hu/], Quimby en pop-rock un peu folle [http://www.quimby.hu/] et Deák Bill Gyula en blues-rock [http://deakbill.ning.com/].

Autre : Rippl-Rónai en peinture, l'art folklorique très vivant.

[Message de Catherine : j'ai rajouté les liens vers les sites officiels entre crochets.]

 

Et la bande dessinée en Hongrie ? [je pose cette question parce que Michaël participe au Top BD des blogueurs géré par Yaneck].

Pas grand chose sinon rien. Il existe un auteur dont j'ai malheureusement oublié le nom qui fait des choses sympas (non traduites) mais sinon les Hongrois de manière générale n'ont pas la culture BD. Je m'en suis rendu compte en cours en essayant d'introduire des choses par ce média : un bide systématique !

[Message de Catherine : peut-être Attila Futaki et Gergely Nikolényi dont la bande dessinée Spiral a été publiée par Carabas ?]

 

MichaelLaHorde.jpg

Dédicace de La horde

 

Tu parles un peu de jeux sur ton blog. À quels jeux aimes-tu jouer : jeux de société, jeux de rôle, jeux vidéos, jeux de stratégie ? Joues-tu aux Échecs avec les Hongrois ?

J'ai pratiqué le jeu de rôles pendant une bonne dizaine d'années (pour ceux qui connaissent j'ai commencé avec JRTM puis Mage, Warhammer, Vampire, etc.) mais malheureusement je n'ai plus l'occasion de jouer, mes comparses étant dispersés au quatre coins du globe. J'apprécie aussi les jeux de société auxquels je joue avec des amis sur Budapest ou avec ma compagne (Smallworld et Illuminati). Niveau jeux vidéo, je me limite aux jeux de stratégie en tour par tour ou 'pausable'. En ce moment, je m'offre parfois quelques minutes de Hearts of Iron ou de Rome Total War. Par contre, je ne me suis jamais plongé dans les Échecs. Je le regrette souvent surtout qu'ici c'est un jeu assez populaire. On peut même s'essayer à jouer contre des 'professionnels' dans les gares de la ville !

 

Et la gastronomie hongroise ? Il n'y a pas que le goulasch, je pense ! (attention, hein, j'adore le goulasch !).

Oh non, et je prends même le pari si tu n'es jamais venue en Hongrie que le goulasch que tu as goûté n'est pas du goulasch !

On peut trouver beaucoup de choses panées (même du camembert ou des champignons !), à base de paprika, de tejföl (crème fraîche légèrement aigre). Les Hongrois font d'excellentes soupes également et un nombre de ragoûts assez impressionnant. Globalement on mange beaucoup de viande et c'est plutôt gras mais diaboliquement bon !

Les Hongrois sont aussi pas mauvais pour la pâtisserie et la visite d'une d'entre elle s'impose si vous venez à Budapest, par exemple Lukács.

 

Ton blog vient de fêter sa première année, tu vas continuer bien sûr ?

Bien sûr et j'espère y lire tes commentaires régulièrement !

 

Michaël, merci beaucoup d'avoir répondu fort agréablement à ces quelques questions, de nous avoir un peu parlé de toi, de ta vie, de ton nouveau pays et d'avoir choisi trois images pour illustrer ce post !

 

Vous avez apprécié cette interview ? Allez vite rendre visite à Michaël sur Les pensées d'un Français en Hongrie !


Des origines hongroises dans "Salem" de Stephen King

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« Le père Callahan s'assit et se cogna la jambe contre la table de nuit en avançant sa chaise. Une pile de livre en équilibre s'écroula sur ses genoux. Il les remit sur la table, tout en lisant à haute voix les titres.

- Dracula. L'invité de Dracula. A la recherche de Dracula. La branche d'or. L'Histoire naturelle des vampires – naturelle ? - Recueil de contes hongrois. Les Monstres des ténèbres. Les Monstres de la vie de tous les jours. Peter Kurtin, le monstre de Düsseldorf... »

 

« - Mais ce Barlow ? Demanda Jimmy. Comment est-il arrivé ici ?

Matt haussa les épaules.

- Je ne sais pas quoi dire. Si l'on croit la légende, il est vieux...très vieux. Peut-être a-t-il eu douze noms différents. Peut-être en a-t-il eu mille. Peut-être est-né successivement dans toutes les régions du monde, encore que je le croie plutôt d'origine roumaine ou magyare. »

 

« Salem », Stephen King, 1975

Des origines hongroises dans "Salem" de Stephen King
Des origines hongroises dans "Salem" de Stephen King

Le faon, de Magda Szabó

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Le faon est un roman de Magda Szabó paru chez Viviane Hamy en janvier 2008 (220 pages, 21 €, ISBN 978-2-87858-236-5). Az őz est traduit du hongrois par Suzanne Cannard.

 

Il y a quelques mois, je vous parlais de la littérature hongroise avec Magda Szabó. Voici maintenant un de ses premiers romans, Le faon publié en 1959.

 

Eszter est une comédienne célèbre mais sa biographie officielle est fausse : « Je ne sais que mentir ou me taire. Ma biographie est un mensonge. » (page 14). Pourtant après s'être blessée le pied droit, des souvenirs remontent à la surface et elle raconte son enfance, dans les années 30, son adolescence, la guerre, ses années d'études, ses débuts au théâtre avec Pipo, ses aventures et l'homme qu'elle aime.

Bien sûr, elle est née dans une famille aristocrate, mais ruinée, et ses parents étaient vraiment pauvres. Elle n'avait même pas l'uniforme scolaire réglementaire et elle portait les vieilles chaussures de sa tante Irma qui lui faisaient horriblement mal aux pieds. C'était pourtant son arrière-grand-père, Mozes Encsy, qui avait fondé le collège qu'elle ne fréquentait que parce qu'elle avait pu recevoir une bourse...

« Un jour que nous étions dans une telle détresse que nous n'avions rien à donner à dîner à Père, je volai des œufs. Il ne restait que des haricots et des pois chiches, qu'il ne digérait pas. » (page 27).

Après la destruction de leur maison suite à un bombardement, Eszter et ses parents ont dû quitter la propriété familiale et vivre sans domestique dans une petite maison. « Père n'acceptait de défendre que les causes qui lui semblaient justes, de telle sorte qu'il ne gagnait quasiment rien. » (page 28). Qu'à cela ne tienne, si son mari ne veut pas plaider et préfère s'occuper de ses plantes, la mère décide de donner des leçons de piano. Pour ne pas que sa mère abîme ses mains, Eszter s'occupe de la maison, de son père, de ses devoirs, elle en a gardé une haine de la musique.

Puis, elle est tombée amoureuse mais le garçon, Karoly l'a battue . Elle a jalousé Angela qui possédait un faon et cette jalousie a perduré (d'où le titre) : « Aujourd'hui, elle n'est plus belle, [...] elle connaîtra la pauvreté. Et elle redeviendra poussière. » (page 40). Elle a fait face à la mort, celle de la mère de Gizi tuée par le mari trompé, celle de son père, à l'indifférence de ses parents : « [...] je savais que j'avais peu compté pour eux tant ils représentaient tout l'un pour l'autre. » (page 77).

Eszter a compris très tôt les choses de la vie : « La bonté m'a toujours paru suspecte. Je n'ai jamais cru que la bonté fut naturelle. J'estimais qu'une bonne action payait un service rendu ou attendu. » (page 86).

Et puis elle apprend que l'homme qu'elle aime, Lörinc, est marié avec Angela. Angela qui était une parfaite élève, une gentille fille prête à toujours rendre service, Angela qui était la fille du juge mais dont la famille avait dû quitter précipitamment la ville après la mort du fils, Emil. Angela qu'Eszter avait jalousée, aimée et détestée à la fois... « Ce serait affreux si Angela s'apercevait de quelque chose. La pauvre petite chérie ne sait rien encore. Elle a reposé sa tasse et ma regardée. J'ai reposé la mienne en souriant : Il faudrait la mettre au courant. [...] Elza [...] comprit que si elle voulait l'aider, il ne lui restait qu'à se taire. » (page 151). « Es-tu folle ? [...] Tu ne t'es donc pas encore aperçue, Eszter, que c'est toi que j'aime et non pas Angela ? » (page 167).

 

Les souvenirs d'Eszter, à la fois nostalgique et cynique, dans un récit d'une grande sincérité qu'elle rédige à l'homme aimé mais qui lui échappe comme si elle n'était pas digne de lui, pas digne à cause de sa pauvreté, de ses mensonges, de sa jalousie, symbolisée par le faon.

Une lecture enrichissante et puissante, qui montre la Hongrie, la guerre, la vie et l'âme humaine, mais aussi une lecture pas facile (j'ai laissé traîné le livre parfois, parce que j'avais besoin de lire autre chose, de plus serein, de plus léger).

J'avais déjà lu Rue Katalin et à l'occasion, je le relirai pour vous en parler ou alors je lirai La porte ou La balade d'Iza ou Le vieux puits mais pas dans l'immédiat (PàL archi-pleine !).

Déplacement en Hongrie du député des Français de l'étranger Pierre-Yves Le Borgn'

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Mesdames, Messieurs,
Chères et chers compatriotes,

Je suis heureux de vous faire part de ma venue à Budapest et Szeged les 17, 18, 19 et 20 avril prochains.

A cette occasion, je vous convie à la permanence parlementaire qui aura lieu à BUDAPEST le jeudi 17 avril de 17h30 à 19h00 à l’Institut français (Fő u. 17 – 1011 Budapest). A cette occasion, j’y recevrai individuellement les compatriotes qui le désirent. Pour organiser cette permanence et garantir à chacun le temps nécessaire, je vous saurais gré de bien vouloir prendre rendez-vous à l’adresse suivante : cmallet.pyleborgn@clb-dep.fr

Je vous convie également à la réunion publique que je tiendrai le même jour de 19h00 à 21h00 au café Dumas (même adresse que l’Institut). Je présenterai à cette occasion mon travail à l’Assemblée nationale en tant que député des Français de l’étranger.

Le samedi 19 avril, je serai à SZEGED. J’y tiendrai une réunion publique de 16h30 à 18h00, à laquelle les Français de cette ville sont conviés, dans les locaux de l’Alliance française / Consulat honoraire de France (Dugonics tér 2).

En espérant vous rencontrer à l’occasion de ce déplacement, je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, chères et chers compatriotes, en l’expression de ma plus haute considération.

Pierre-Yves Le Borgn'

Des conseillers consulaires, pour quoi faire?

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Un petit schéma clarifiant le mode d'élection et le rôle des conseilleirs consulaires.

 

conseillers consulaires

conseillers consulaires

Handball : choc franco-hongrois en quarts de la Ligue des Champions

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Handball : choc franco-hongrois en quarts de la Ligue des Champions
En ce samedi 19 avril, à 16h 30, le PSG défiera à domicile les Hongrois de Veszprém. Le retour aura lieu le week-end suivant en Hongrie. Le défi sera de taille pour les Parisiens. En effet, les Hongrois viennent de remporter pour la sixième fois de suite la Coupe de Hongrie face à l’autre grand club hongrois, Szeged. Une coupe qui vient s’ajouter à un palmarès impressionnant : 22 championnats de Hongrie, 21 coupes, 5 finales européennes dont 2 gagnées. Ce sera aussi l’occasion pour le néo-parisien Gábor Császár de retrouver son ancien club.
Le gardien croate du MKB Veszprém, Mirko Alilovic, est considéré comme l’un des meilleurs au monde. Abalo, Hansen et Narcisse auront donc un opposant à leur hauteur et la prestation de Alilovic est une des clefs du match.
Les Hongrois comptent également dans leurs rangs celui qui est sans doute le meilleur joueur de l’histoire du handball hongrois, László Nagy (2,09 mètres de talent !). Momir Ilic, l’arrière gauche serbe de Veszprém , auteur de nombreux buts dans cette Ligue des Champions, sera également une menace pour le club de la capitale.
Côté parisien, les références ne manquent pas non plus, avec les Français Abalo, Honrubia, Narcisse et le Danois Mikkel Hansen, aussi considéré comme l’un des meilleurs joueurs au monde.
Le vainqueur de ce double choc pourra participer au « final four », à Cologne, cette année.

Place aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory Sabadel

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Nous connaissons désormais les quatre équipes qui vont s’affronter lors des demi-finales de la troisième édition de notre tournoi.

Il s’agit des ROBI, premiers, qui joueront contre les quatrièmes, les Kifli, et des FC Gagnants qui seront opposés aux troisièmes, les Golazo C.F. Contrairement aux matchs de poule, les demi-finales se dérouleront sur le stade, à six contre six et dureront vingt minutes. Elles auront lieu après les vacances de Pâques.

Plus de soixante élèves répartis dans dix équipes ont pris part au tournoi. Après la pause hivernale, chaque équipe a eu la possibilité de recruter un  joker parmi les élèves arrivés en cours d’année à l’école ou pas encore inscrits au championnat.  

L’équipe des filles a été courageuse et se classe septième. N’oublions pas non plus de féliciter toutes les autres joueuses qui ont répondu présent.

Le jour de la finale, le prix du fair-play sera décerné, tout comme la Coupe du meilleur buteur. La lutte est intense en tête de ce classement. Du point de vue des statistiques,  37 joueurs différents ont inscrit 177 réalisations.

Cette année, il y aura une grande nouveauté : les demi-finalistes seront conviés à passer une matinée au centre d’entraînement de l’équipe d’Újpest, club très connu de Budapest en première division. Ils assisteront à un entraînement et rencontreront une responsable du club et un joueur.

Place aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory SabadelPlace aux demi-finales ! Tournoi collège-lycée du LFGEB – par Grégory Sabadel

Littérature hongroise avec Magda Szabó

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MagdaSzabo1MagdaSzabo2Magda Szabó est née le 5 octobre 1917 à Debrecen, capitale du comté de Hadjú-Bihar (dans l'est de la Hongrie près de la frontière avec la Roumanie). Fille d'une famille bourgeoise protestante, elle a étudié à l'université de sa ville le hongrois et le latin (mais elle parlait aussi l'allemand, l'anglais et le français) puis a enseigné au lycée protestant pour filles de Debrecen. Mariée en 1947 à l'écrivain Tibor Szobotka (1913-1982), elle a publié ses premiers recueils de poèmes et fut immédiatement considérée comme un espoir de la littérature hongroise. Mais en 1949, le prix Baumgarten lui est retiré « pour des raisons politiques » et elle est licenciée du Ministère de la religion et de l'éducation où elle travaillait depuis 1945. Elle a alors disparu de la scène littéraire puisqu'entre 1949 et 1956, ses livres (ainsi que ceux de son mari) furent interdits de publication par le régime stalinien. Durant ces années, elle a recommencé à enseigner et a aussi effectué des traductions. Cependant en 1959, elle a reçu le prix Attila Jozsef et elle fut à nouveau publiée et reconnue au niveau littéraire d'autant plus que de nombreux prix sont venus s'y ajouter : Lajos Kossuth en 1978, Pro Urbe Budapest en 1983, Csokonai en 1987, Getz en 1992, Betz Corporation pour La porte en 1993, Déry en 1996, Agnes Nemes Nagy en 2000, Fémina étranger pour La porte en 2003, Mondello en 2005, Cévennes du meilleur roman européen pour Rue Katalin en 2007, année de sa mort (le 19 novembre à Kerepes, elle était en train de lire, elle avait « un livre à la main »).

 

La petite info en plus

Hermann Hesse disait qu'elle était le « poisson d'or » de la littérature hongroise.

 

Ses romans traduits en français chez Viviane Hamy

La ballade d'Iza (Pilátus), janvier 2005, 286 pages, réédition dans la collection Bis à paraître le 4 mars 2009 (déjà publié en 1963 au Seuil sous le titre La ballade de la vierge)

Le faon (Az őz), janvier 2008, 220 pages (déjà publié en 1959 au Seuil)

La porte (Az ajtó), août 2003, 286 pages, réédition dans la collection Bis en janvier 2005 (déjà publié en 1987)

Rue Katalin (Katalin utca), septembre 2006, 250 pages (déjà publié en 1967 au Seuil)

 

 

À paraître chez Viviane Hamy le 25 février 2009

 

L'instant (La Créüside), 360 pages - A pillanat (Creusais), 1990

Le vieux puits (Souvenirs d'enfance), 260 pages - Ókút, 1970

 

Autres romans précédemment traduits en français

Fresque (Freskó), 1958 au Seuil (roman écrit pendant ses années de silence littéraire)

Dites à Sophie (Mondják meg Zsófikának), 1958

Bleu-île (Sziget-kék), 1959 (Flammarion)

Lala, princesse du pays des fées (Tündér Lala), 1965 (Flammarion)

Les parents perdus (Mózes egy, huszonkettő), 1967 (Seuil)

 

Les ouvrages non traduits en français

Bárány, 1947 (recueil de poèmes, son premier livre) Az órák és a farkasok, 1975
Vissza az emberig, 1949 Szilfán halat, 1975
Ki hol lakik, 1957 Az a szép, fényes nap, 1976
Bárány Boldizsár, 1958 Régimódi történet, 1977
Neszek, 1958 Kívül a körön, 1980
Marikáék háza, 1959 Erőnk szerint, 1980
Vörös tinta, 1959 Megmaradt Szobotkának, 1983
Disznótor, 1960 Béla király, 1984
Álarcosbál, 1961 Az ajtó, 1987
Születésnap, 1962 Az öregség villogó csúcsain, 1987
A Danaida, 1964 Záróvizsga, 1987
Hullámok, 1965 A félistenek szomorúsága, 1992
Eleven képét a világnak, 1966 A lepke logikája, 1996
Fanni hagyományai, 1966 Szüret, 1996
Alvók futása, 1967 A csekei monológ, 1999
Zeusz küszöbén, 1968 Mézescsók Cerberusnak, 1999
Abigél, 1970 (roman adapté au cinéma en 1978) Merszi, Möszjő, 2000
Kiálts, város !, 1971 Für Elise, 2002
A szemlélők, 1973 Békekötés, 2006

 


Vilmos Kondor, "Budapest la noire"

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Titre : Budapest la noire

Auteur : Vilmos Kondor

Éditeur : Editions Payot & Rivages

Collection : Rivages/Thriller

Traductrice : Georges Kassai et Gilles Bellamy

Année : 2011

 

http://www.payot-rivages.net/couvertures/bassedef/9782743621889.jpg

4ème de couverture

Budapest, octobre 1936. Le Premier ministre vient de mourir. Tandis qu'ont lieu les funérailles officielles, le corps d'une jeune fille est retrouvé dans une rue mal famée, gisant sous un porche, une jambe repliée. Le sac de la victime est vide, en dehors de quelques papiers et d'un "Miriam", un livre de prières juives pour les femmes.

Zsigmond Gordon, reporter judiciaire pour le journal Az Est, se rend sur le lieu du crime et, à sa grande surprise, reconnaît la jeune fille. Il l'a vue de manière fortuite sur des photos dans le bureau de Vladimir Gellert, inspecteur à la brigade criminelle de Budapest. Intrigué, Gordon veut en savoir davantage sur cette jeune prostituée qui porte des vêtements de qualité, peu en rapport avec son activité. Qui est-elle donc, se demande le journaliste qui ne tarde pas à être victime de menaces de plus en plus inquiétantes ?

Premier volet d'une future série, ce roman noir plonge le lecteur dans la ville de Budapest à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avec ses cafés et ses tramways, ses gangs et ses prostituées, ses quartiers chics et ses rues louches. Il nous propose une véritable radiographie de l'époque à travers l'enquête de son héros chandlérien. Située quelques années avant l'horreur nazie, cette histoire tragique dépasse, par l'ampleur de ses ramifications historiques, la simple résolution du mystère.

 

L'auteur

Né en 1954, Vilmos Kondor a fait des études de chimie à Paris. Budapest la noire est son premier roman.

 

Mon avis

Lorsque la documentaliste du Lycée Français de Budapest m'a donné ce livre à lire suite à une demande de ma part de quelque chose de léger pour les dernières vacances, je me suis dis c'est nul comme titre ! Réaction stupide, réaction active (pléonasme) et réaction non fondée. « Budapest la noire » fait évidemment référence au roman policier, roman noir, mais peut être à l'ambiance lourde de menaces de Budapest en 1936.
Le cadre et le contexte ont bien évidemment joué un grand rôle dans l'intérêt et le plaisir que j'ai eu à lire ce livre. Les personnages principaux et secondaires sont bien brossés quoi que parfois à la limite de la caricature. Quoi qu'il en soit, on s'y attache au fil des pages et on vient à attendre le dénouement avec une impatience non feinte. N'est-ce pas le contrat de lecture pour ce genre littéraire ? Un lecture rapide et facile, une ambiance lourde et noire, des rebondissements et au final un bon moment passé.

 

 

 

91952462

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J'accuse... remède de sans-"t" grammaticale

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J'accuse... remède de sans-"t" grammaticale

Cet essai de vulgarisation grammaticale, avec des simplifications intentionnelles quoique "globalement" justes, ne remplacera pas les heures d'études, mais vous permettra peut-être de gruger la grammaire hongroise... au début

La langue hongroise est difficile, certes. Mais pas autant que les Hongrois, ou certains résidents étrangers, voudraient le faire croire aux débutants pour les décourager, surtout si le premier conseil qu'on leur donne est de laisser tomber.... La fierté qui vise à vouloir placer sa langue à un niveau de complexité comparable à celui du chinois est légitime - mais essayez-donc de manger du goulasch avec des baguettes !

Pour les puristes, la langue hongroise comprend 23 cas, parfois plus encore selon certains manuels. Question d'interprétation sans doute car la réalité est toute autre, les cas en question n'en sont pas, et il n'existe pas de liste de déclinaisons à la "rosa-rosa-rosam-rosae-rosae-rosa" à connaitre par cœur, en 23 exemplaires de surcroit. Nul ne s'en plaindra !

Un exemple simple est la traduction de "avec", qui se compose (simplifions tout de même...) du suffixe "-val" ou "-vel". Certains osent appeler ça un cas, alors qu'il n'y a pas de quoi faire un fromage.

Un autre exemple est l'accusatif. Petit rappel, l'accusatif en hongrois répond globalement à la question "qui?" ou "quoi?", c'est à dire au COD. Il se traduit par l'utilisation de la lettre "t", parfois précédée d'une voyelle, dans le COD en question. Si le COD est composé de plusieurs termes, il s'agira de choisir le bon mot sur lequel appliquer le "t", puisqu'un seul suffit à faire passer le message.

Pour les débutants, ce "t" pose souvent problème. Et nombreux sont ceux qui vont l'ignorer, ou au contraire l'utiliser à tort et à travers. C'est déjà assez dur d'appendre des mots nouveaux, si en plus il faut les transformer au gré des phrases...

Comment alors éviter l'usage du "t" ?

Solution 1 (grugeage total):

Petit rappel de grammaire: seuls les verbes transitifs peuvent avoir un COD ou un COI. Le plus simple est donc, par mesure de sécurité, d'utiliser de préférence des verbes soit transitifs appelant un COI, soit intransitifs, soit d'état (intransitifs par nature).

Exemple: "je voudrais un verre de vin" - "kérek egy pohár bort". Au lieu de se poser 1000 questions (kérek ou kérem ? egy ou egyet ? pohár ou poharat ? bor ou bort ?), commencez par une variation de "lenni" (être): "nekem lesz egy pohár bor" (pour moi ce sera un verre de vin), "van-e bor ?" (y-a-t'il du vin ?), "akkor legyen egy pohár bor" (allons-y pour un verre de vin), et le tour est joué ! C'est moins joli mais le verbe "être" ne vous accusera jamais de rien ;)

Solution 2 (début d'assimilation):

Avez-vous remarqué que les Hongrois mettaient des virgules partout ? Et même parfois après un ou deux mots seulement, sans raison particulière ? La raison est pour eux, de justement gruger leur propre grammaire, en se débarrassant de l'accusatif dès le début de la phrase.

Exemple: "Azt látom, hogy..." (ce que je vois, c'est...) ou "Azt kérem, hogy.." (ce que je voudrais, c'est...): Le "t" est pris en compte dans le mot "azt" (ça), dont tout ce qui suivra le mot "hogy" (que) est l'équivalent. Plus besoin de réfléchir à l'accusatif pour le reste de la phrase !

ET CA MARCHE AVEC TOUS LES AUTRES "CAS", AUSSI ;)

Voici la formule grammathémagique:

[ Ez/Az avec son cas + verbe (VIRGULE) hogy... ]

Solution 3 (assimilation totale):

• Ecoutez bien ce que dit votre professeur de hongrois

• Faites vos devoirs assidûment

• Pratiquez, pratiquez, pratiquez !!!

Egészségére (à votre sans-t) !!

Ivan Alleaume • www.valamivan.com

Nouveau design : vous en pensez quoi?

Le hand hongrois se porte bien - par Grégory Sabadel

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En handball, chez les hommes, Veszprém s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, appelées "Final Four", tout comme Szeged dans la coupe EHF.

C'est ainsi une année à succès pour le hand hongrois d'autant plus que chez les femmes, Győr disputera le "Final Four". Cet événement aura lieu à Budapest, dans l'arène Papp Laszló.

Le club d'Anita Görbicz gagne tout en ce moment. En témoigne sa dixième victoire de suite en Coupe de Hongrie.

Les Hongroises affronteront d'abord les Danoises de Midtjylland le 3 mai.

Le lendemain, leur second match aura pour enjeu soit l'or soit le bronze. Il sera face aux Macédoniennes de Vardar ou contre les Monténégrines de Buducnost.

Les Hongroises sont tenantes du titre et restent sur deux finales de suite. Sauront-elles renouveler l'exploit ?

Le hand hongrois se porte bien - par Grégory SabadelLe hand hongrois se porte bien - par Grégory SabadelLe hand hongrois se porte bien - par Grégory SabadelLe hand hongrois se porte bien - par Grégory SabadelLe hand hongrois se porte bien - par Grégory SabadelLe hand hongrois se porte bien - par Grégory Sabadel

« Union Européenne : stop ou encore ? » Cycle de conférences à l’Institut Français de Budapest

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« Union Européenne : stop ou encore ? »

Cycle de conférences à l’Institut Français de Budapest

Les 23 avril, 7, 16 et 21 mai

Budapest, le 8 avril 2014.

L’Institut français de Budapest organise un cycle de quatre débats sur le thème « Union européenne :

stop ou encore ? »

A l’approche des élections au Parlement européen, dix ans après l’entrée de la Hongrie dans l’Union Européenne, l’occasion est idéale pour débattre du chemin parcouru depuis le dernier élargissement et confronter l’Europe rêvée à la réalité. Le cycle proposé abordera des sujets aussi divers que le bilan européen des pays de l’ancien « bloc soviétique », les perspectives de l’élargissement ou celles de la gouvernance économique. Sera traitée la question de l’avenir de l’Union européenne au lendemain d’une crise économique aiguë, et dans le contexte des changements affectant les voisins orientaux de l’Union.

Les débats réuniront :

- Yves Bertoncini (Directeur de Notre Europe-Institut Jacques Delors) et György Schöpflin

(Député Européen) autour du thème Bruxelles, après Moscou ? ;

- Christian Lequesne (Directeur du Centre d'Etudes et de Recherches Internationales (CERI) de Sciences-Po Paris) et Zoltán Pogátsa (Economiste à l’université de Hongrie de l’Ouest) : LUnion européenne a-t-elle diré son élargissement à l’Est ? ;

- Bernard Guetta (journaliste, spécialiste de géopolitique internationale) et Bálint Ablonczy

(journaliste à Héti Válasz) : LEurope, malgré tout ;

- Hubert Védrine (ancien Ministre des Affaires Etrangères français) et Péter Balázs (ancien Commissaire européen, ancien Ministre des affaires étrangères) : Une union toujours plus étroite ?

Ces rencontres seront publiques et une large place sera laissée au débat avec l’auditoire. L’Institut français espère ainsi contribuer aux réflexions sur l’Union européenne en Hongrie dans la perspective des élections du 25 mai.

Organisateurs :

FRANCIA INTÉZET

BUDAPEST

Contacts :

Hervé Ferrage, Directeur de l’Institut Français

: 489 42 52

Balla Borbála, presse et communication

489 42 11

Programme

Mercredi 23 avril 2014 - 18h - Bruxelles, après Moscou ?

Avec Yves Bertoncini (Directeur de Notre Europe-Institut Jacques Delors) et György Schöpflin

(Député Européen).

Modérateur : Gergely Fejérdy (Institut hongrois des Affaires Internationales).

Quinze ans après la chute du mur, huit pays issus du bloc communistes, dont la Hongrie, faisaient le choix de rejoindre l’Union Européenne. Bruxelles a-t-elle pris la place laissée vacante par Moscou, en imposant les mêmes contraintes supranationales et en suscitant la même défiance ou le même rejet ? Une question d’autant plus sensible que les relations de ces pays avec la Russie retrouvent une vigueur nouvelle…

Mercredi 7 mai 2014 - 18h - LUnion européenne a-t-elle digéré son élargissement à lEst ?

Avec Christian Lequesne (Directeur du Centre d'Etudes et de Recherches Internationales (CERI) de

Sciences-Po Paris) et Zoltán Pogátsa (Economiste à l’université de Hongrie de l’Ouest). Modérateur : Gergely Fejérdy (Institut hongrois des Affaires Internationales).

L’élargissement de 2004 a profondément changé le paysage européen en déplaçant son centre de gravité vers l’Est, ce qui a forcé l’Union européenne à réformer ses institutions et ses politiques. Ces réformes ont-elles fait de l’Union européenne une entité viable et capable de penser aux prochains élargissements ?

Vendredi 16 mai – 18h - LEurope, malgré tout

Avec Bernard Guetta (journaliste, spécialiste de géopolitique internationale) et Bálint Ablonczy

(journaliste à Héti Válasz).

Discussion autour du dernier livre de Bernard Guetta : Intime conviction - Comment je suis devenu européen.

Mercredi 21 mai 2014 - 18h - Une union toujours plus étroite ?

Avec Hubert Védrine (ancien Ministre des Affaires Etrangères français) et Péter Balázs (ancien

Commissaire européen, ancien Ministre des affaires étrangères). Modérateur : Balázs Pócs (journaliste au Népszabadság).

Entre la crise économique et financière, les remises en cause de l’appartenance européenne par

certains gouvernements et la montée de l’euroscepticisme dans toute l’Europe, la volonté d’« établir les fondements d'une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens » exprimée dans le préambule du traité de Rome est-elle toujours d’actualité ?

ELECTION CONSULAIRE DU 25 MAI 2014 Liste Français du Monde en Hongrie : Citoyens engagés pour vous Soutenue par Français du Monde-ADFE et l'Assemblée Citoyenne

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Qui sommes nous ?

 

Franck Lefebvre :

Enseignant au Lycée Français de Budapest depuis 1995, père de 2 enfants binationaux. Militant syndical au SNUipp, je suis également membre et secrétaire de la section Hongrie de Français du Monde - ADFE

Katia Fuchey-Bourachot :

Mère de famille, âgée de 34 ans, je suis française issue de l'immigration, cadre dans une entreprise de services informatiques, mariée. Membre de diverses associations incluant l'assemblée citoyenne de Budapest.

José Osète :

Expert Technique International auprès de la Fédération nationale de collectivités locales (hongroise), travaillant depuis 1995 dans la coopération bilatérale et européenne, père de 2 enfants binationaux.

Marie-Hélène Caravaca, épouse Marton :

Rapatriée d'Algérie, expatriée en Hongrie depuis 2000, je partage avec mes concitoyens la difficile expérience de l'installation dans une autre pays. Ancienne fonctionnaire, je souhaite m'engager à vos côtés, employer mon expérience à défendre vos droits et faire valoir votre parole.

Antoine Alazard :

Expatrié depuis 14 ans en Europe. Professionnel de la logistique. Engagé dans des actions de solidarité locale. Père de famille. Souhaitant une politique du respect des engagements et des décisions de bon sens.

Maria Heller-Soignet :

Sociologue et linguiste, enseignante à l’Université Eötvös Loránd de Budapest, binationale et biculturelle par mariage, activiste dans le Réseau des Enseignants Universitaires de Hongrie et pro-Européenne

 

L'élection de nos conseillers consulaires aura lieu par internet du 14 au 20 mai et à l'urne à l'institut français le 25 mai 2014.

 

Les candidats élus sur la liste de l'Assemblée des Français de l’Étranger se donneront pour mission de

1- Veiller à conserver des services consulaires performants proches de notre lieu de vie (maintenir les moyens humains et administratifs à Budapest...)

2-  Veiller à l'accessibilité à l'enseignement en français (contrôle du budget des bourses scolaires, suivi des dossiers, des répartitions...)

3-  Développer la protection sociale des Français de l'étranger (aide administrative, suivi des dossiers, impact de l'élection sur la Caisse des Français de l’Étranger...)

4-  Maintenir et renforcer la présence de la culture française près de chez nous (assurer financièrement la mission de l'Institut Français, développer un service pour tous...)

5- Soutenir l'implantation des entreprises (promouvoir les initiatives, créer un réseau d'aides, aider à l'installation...)

6-  Vivre sa citoyenneté Européenne (la Hongrie fait partie de l'UE, simplifier les démarches binationales, militer pour un projet européen...)

 

Notre mission et notre action :

Scolarité : Nous souhaitons que les écoles françaises à l’étranger restent financièrement accessibles à tous les enfants français. L’Agence pour l’Enseignement du Français à l’Étranger, qui finance en partie le Lycée Français de Budapest, doit donc recevoir une subvention de l’état qui permette de parvenir à cet objectif. Dans ce domaine particulièrement, nous souhaitons que l’effort financier de l’état ne diminue pas. Proches de certains courants de la pensée politique de la majorité actuelle des parlementaires des français de l’étranger, nous nous engageons à leur demander et à les convaincre de peser de tout leur poids pour que ces revendications aboutissent.

De même, il est important qu’en complément, l’État apporte son aide par des bourses scolaires attribuées sur la base de critères sociaux. Nous encourageons donc le gouvernement à augmenter le montant global de ces bourses afin que tous les français qui le souhaitent puissent scolariser leurs enfants dans des établissements français (en Hongrie, au Lycée Français Gustave Eiffel de Budapest).

Droits sociaux : Les Français de l’étranger doivent avoir les mêmes droits sociaux que tous les Français. Les crédits dont dispose les consulats pour l’aide sociale sont souvent insuffisants. Nous demanderons, là-encore, à ce que toutes les situations personnelles soient prises en compte et que ces crédits soient d’un niveau suffisant pour aider nos compatriotes vivant en Hongrie et se retrouvant dans la difficulté.

Accès au service public : Le consulat est souvent le seul lien administratif qu’ont les Français de l’étranger avec la France. Un service public consulaire de qualité, doté d’un nombre d’agents suffisant et d’un budget en conséquence, nous apparaît donc comme une évidence. Nous ferons donc entendre notre voix pour que les actes de citoyenneté courants soient toujours accessibles : renouveler ses papiers, enregistrer les actes d’état civil, faire la preuve de sa nationalité française…

Dans cette logique nous ferons tout notre possible pour maintenir la présence du consulat à Lendvai utca et pour qu’il reste accessible avec les personnels actuels et que nos services publics ne souffrent pas des politiques d’austérité et des restrictions budgétaires engagées pour 2014. Il est déjà difficile pour certains de nos concitoyens de devoir faire des kilomètres pour accéder à ces services, nous ne souhaitons pas que ceux-ci se dégradent, ni que la distance les séparant de nos compatriotes n’augmente d’avantage.

Droit à l’information : Nos conseillers consulaires, s’ils sont élus, s’engagent à informer les Français vivant en Hongrie de toutes leurs démarches et actions. Nous serons à votre écoute et à votre service et rendrons compte de nos discussions avec le Consulat.
 

Nos engagements :

Nous, candidats de la liste «  Français du monde en Hongrie » pour le Conseil consulaire de Budapest, soutenue par l’ADFE-Français du Monde et par l’Assemblée Citoyenne de Budapest, citoyens français travaillant et/ou vivant dans cette circonscription consulaire nous présentons à vous dans le but de mieux vous représenter et vous défendre auprès de l’ambassade et du consulat.

En effet, le 25 mai 2014, aura lieu pour la première fois, l’élection des conseillers consulaires. Ils seront vos représentants auprès de l’Ambassade et du Consulat ; ils se feront vos porte-parole et vos intermédiaires, les défenseurs de vos intérêts auprès d’eux ! Votre participation à ce scrutin est donc importante, choisissez ceux qui sauront au mieux vous représenter, prenez la parole !

Les conseillers consulaires seront élus au suffrage universel direct par tous les Français inscrits sur la Liste Electorale Consulaire, à l’ambassade. Ils seront élus pour une période de 6 ans. En Hongrie, nous désignerons trois conseillers consulaires. Ces conseillers seront consultés sur de nombreux sujets d’intérêt général par l’ambassadeur et le consul et notamment, sur les questions éducatives (bourses scolaires), sociales (aide sociale, emploi, formation), culturelles, économiques ainsi que sur les questions de sécurité.

Nous nous engageons sur toutes ces questions à défendre au mieux les intérêts des français et de leurs familles, installées en Hongrie, à veiller à l’égalité de tous nos compatriotes vivant à l’étranger. C’est pour faire valoir ces intérêts que nous nous engageons à ne cautionner aucune position, réforme ou décision qui suivrait une logique d’austérité. Par exemple, le programme « Diplomatie culturelle et influence » censé définir le rayonnement culturel et linguistique français a l’étranger perd de plus en plus de moyens. Une nouvelle diminution de crédits est annoncée pour 2014 (-4%). Nous considérons ce programme comme l’un des ciments de notre communauté des français de l’étranger, comme une politique importante pour la défense de nos valeurs et de notre présence dans le monde à moyen et long terme et nous nous engageons à ne cautionner aucune des décisions liés à ces baisses de crédit et ce quels que soient les rayons d’action.


 

ELECTION CONSULAIRE DU 25 MAI 2014 Liste Français du Monde en Hongrie : Citoyens engagés pour vous Soutenue par Français du Monde-ADFE et l'Assemblée Citoyenne

Mes meilleures photos du festival ANAMESA à Budapest

Johannes Brahms, danse hongroise n°5

Raphaëlle Tervel : la jeune femme tire sa révérence - par Grégory Sabadel

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Tout juste auréolée d'une deuxième victoire de suite en coupe des champions, Raphaëlle Tervel prend sa retraite.

Elle aura tout gagné dans sa longue carrière.

Championne du monde avec la France

Avec la France, elle a souvent été capitaine et a remporté le championnat du monde 2003 contre ... la Hongrie.

Elle a disputé quatre Jeux Olympiques, obtenu une médaille d'or et deux médailles d'argent aux championnats du monde ainsi que deux médailles de bronze aux championnats d'Europe. En tout, elle a porté le maillot tricolore à 249 reprises et a pris sa retraite internationale en 2012.

Elle a été formée en France et est polyvalente. Dernièrement, elle a surtout joué comme arrière.

Elle a porté les couleurs de Besançon lors de l'âge d'or de cette équipe et a réalisé un formidable quadruplé en 2003 : coupe des coupes, championnat, coupe de France et coupe de la Ligue. Rien n'a résisté a Besançon cette année là.

Elle s'est ensuite expatriée en Espagne, en Norvège, et à nouveau en Espagne, à Itxaco, étoffant son palmarès. L'entraineur ibérique de cette équipe l'emmène alors dans ses valises à Győr, ville de l'ouest de la Hongrie.


Double championne d’Europe avec Győr

En 2013, Győr s'adjuge la coupe et le championnat de Hongrie, tout comme la coupe des champions. Et le club magyar est bien parti pour récidiver en 2014.

Tervel aura aidé Győr à réaliser la défense de son titre en coupe des champions, et sort par la grande porte. Elle a gagné toutes les compétitions nationales dans chaque pays où elle est passée et a ainsi le plus grand palmarès du hand féminin français.

Raphaëlle Tervel : la jeune femme tire sa révérence - par Grégory SabadelRaphaëlle Tervel : la jeune femme tire sa révérence - par Grégory SabadelRaphaëlle Tervel : la jeune femme tire sa révérence - par Grégory SabadelRaphaëlle Tervel : la jeune femme tire sa révérence - par Grégory Sabadel

Collecte de "l'Entraide" sur le parking du lycée français

la chambre de commerce et d'industrie...

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